Bon allez, je m’y colle.

Je vais être encore un peu trop en avance pour une communication grand public.

Un peu trop technique certainement.

Et je ne suis pas à l’abri de me tromper.

Mais les posts de blog sur ce sujet sont aussi rares que des cuves d’eau en plein désert de Gobi.

Alors je me lance.

Aujourd’hui, une partie croissante des recherches commerciales ne passe plus par Google. Elle passe par… ChatGPT et ses semblables. Gemini. Claude. Perplexity.

Bienvenue dans l’ère des recherches conversationnelles.
Les utilisateurs ne “cherchent” plus, ils demandent.
Et pour que votre entreprise apparaisse dans les réponses, il ne suffit plus d’avoir un bon site web. Il faut être choisie par l’algorithme d’un moteur conversationnel.

C’est là qu’intervient le Generative Engine Optimization, ou GEO.

1. GEO, c’est quoi exactement ?

Le GEO consiste à optimiser sa présence en ligne pour être recommandée par une IA générative (plutôt que simplement "trouvée" par un moteur de recherche classique).

Le SEO (Search Engine Optimization) se focalise sur la visibilité dans Google.
Le GEO vise une autre cible : les moteurs conversationnels, qui, en analysant des sources, produisent une réponse synthétique… et n’en citent souvent que quelques noms.

En clair :

Pas de deuxième page.
Soit vous êtes cité, soit vous êtes invisible.

2. Les IA ne cherchent pas. Elles prédisent.

Une IA générative ne fait pas des recherches en direct. Elle prévoit ce qu’un expert dirait.
Comment ? En combinant des données d'autorité issues de plusieurs sources reconnues.

Cela signifie que la seule optimisation de votre site ne suffit plus.
Il faut que d’autres sources vous mentionnent… et de la bonne manière.

3. Les 6 leviers principaux du GEO

🔹 1. Les listes d’autorité (le facteur n°1)

C’est le critère commun à toutes les IA.
Les moteurs génèrent leurs réponses à partir des classements qu’ils ont lus ailleurs.

👉 Être cité dans un top crédible (“Top 10 des artisans à Bordeaux”, “Meilleures agences SEO 2025”, etc.) augmente considérablement vos chances d’être recommandés.

🔹 2. Les avis clients en ligne

Notamment sur Google Business Profile, Trustpilot, Yelp, TripAdvisor, Capterra

👉 ChatGPT, Gemini, Perplexity y accordent jusqu’à 31 % de leur pondération.
À noter : les IA s’appuient sur la note globale, mais aussi sur le volume et la régularité.

🔹 3. Les récompenses, certifications et affiliations

Un label connu, une certification métier, une affiliation sectorielle… tout ça pèse dans l’algorithme.
Et surtout si cela est mentionné sur des pages web déjà considérées comme fiables.

🔹 4. Les exemples concrets de clients ou de cas d’usage

Les IA favorisent les entreprises associées à des marques connues, citées dans des cas clients, partenariats ou données d’usage vérifiables.

👉 Cela renforce votre “crédibilité prédictive” : si d’autres vous font confiance, l’IA vous recommandera.

🔹 5. Le sentiment social (Social Sentiment)

Les IA “lisent” les réseaux sociaux, forums, médias. Si votre marque est associée à un discours positif, elle gagne en probabilité d’être suggérée.

🔸 ChatGPT est aujourd’hui le seul moteur à intégrer ce critère de manière significative, mais son poids est en augmentation constante.

🔹 6. L’autorité du site selon Google

Utilisé principalement par Gemini, ce facteur mesure la qualité perçue de votre site selon les critères de Google (contenu régulier, backlinks, cohérence sémantique, etc.).

4. Chaque IA a son propre algorithme

Voici un résumé des poids attribués à chaque facteur par les 4 moteurs dominants (données 2025) :

CHATGPT (61 % part de marché)🔸 Listes d’autorité (41%) 🔸 Récompenses (18%) 🔸 Avis (16%)Se base beaucoup sur les résultats Bing, croise les 5-10 premiers liens

Gemini (13 %)🔸 Listes (49%) 🔸 Autorité site Google (23%) 🔸 Récompenses (15%)Favorise les entreprises bien notées sur GBP, ignore les < 3,5 étoiles

Perplexity (3 %)🔸 Listes (64%) 🔸 Avis (31%)Analyse rapide, préfère les sites bien classés Google

CLAUDE AI (2,5 %)🔸 Bases de données (68%) 🔸 Récompenses (19%)Ne recommande pas les commerces locaux, ne lit pas Internet en temps réel

5. GEO vs SEO : ce qui change vraiment

6. Et maintenant ? Ce que votre entreprise doit faire pour ne pas rater le virage

Voici la checklist GEO que je recommande à mes clients dès aujourd’hui :

Être présent dans au moins une “liste d’autorité” de votre secteur (et idéalement plusieurs).
Obtenir des avis clients récents et positifs sur les bonnes plateformes (Google, Yelp, Trustpilot, etc.).
Valoriser vos affiliations, distinctions, prix reçus sur votre site (et les faire relayer).
Publier des cas clients concrets ou communiquer sur vos collaborations avec des marques connues.
Améliorer l’autorité de votre site web (backlinks, contenus experts, netlinking local).
Surveiller le sentiment social : ce qu’on dit de vous compte de plus en plus et le silence est de plus en plus assassin.
Travailler le local : surtout pour les requêtes type “près de chez moi”, où la note Google Business devient reine.
Ne pas négliger les bases traditionnelles : annuaires pros, sites institutionnels, encyclopédies, bases de données sectorielles.

GEO : un nouveau terrain… mais pas une nouvelle logique

Ce qui fonctionne, c’est toujours ce qui inspire confiance, fait autorité, est cité par les autres.

La seule différence ?

Désormais, c’est une IA qui décide si vous méritez d’être dans la réponse.

Et elle ne vous connaît que par vos traces numériques.

Si vous voulez que votre entreprise sorte du lot dans les requêtes conversationnelles de demain, il est temps d’agir aujourd’hui.

Souhaitez-vous une analyse GEO de votre entreprise ?
Ou identifier les plateformes d’autorité où vous devriez apparaître ?