L’été.
Les cigales stridulent, les serveurs courent, les boîtes mail roupillent.
Et ton blog, lui, attend. Fidèle au poste. Prêt à briller ou à s’effacer.

Mais voilà : tu ne sais pas s’il faut l’embrasser ou le laisser mariner.

Erreur fréquente.

L’été n’est pas une parenthèse. C’est un révélateur.
De ce que tu es, de ce que tu veux, et surtout… de ceux qui te lisent.

Alors posons les cartes. Il y a deux mondes.

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1. Ceux pour qui l’été, c’est la guerre (joyeuse)

Ton activité vit du tourisme, du local, des gens qui bougent, achètent, cherchent.
Tu es dans le dur, le vrai. Celui qui sent la crème solaire, les coups de chaud, et les requêtes Google comme "quoi faire autour de..."

Ton blog ne doit pas ralentir. Il doit rugir.

C’est maintenant que tu sèmes. Pas en septembre.
L’été, c’est la haute saison du référencement émotionnel.

👉 Des articles utiles : top 5, bons plans, guides locaux, réponses aux vraies questions.
👉 Des récits incarnés : coulisses, galères du terrain, moments de grâce.
👉 Des contenus pensés pour être partagés : visuels, anecdotes, chaleur humaine.

Publier, oui. Mais pas pour faire joli.
Pour capter l’attention là où elle est : entre deux réservations et trois scrolls sur un transat.

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2. Ceux qui ferment (mais ne doivent pas disparaître)

Tu n’es pas là pour vendre une glace ou organiser un EVJF sur un catamaran.
L’été est pour toi un sas, un repli stratégique.

Parfait. Mais garde un phare allumé.

Ton blog n’a pas besoin de sprint. Il a besoin d’élégance.

👉 Recycle intelligemment : transforme un ancien article en check-list, ou en coup de gueule.
👉 Montre les coulisses : une photo, une ligne, un clin d’œil. Juste assez pour dire "je suis là".
👉 Prépare septembre : écris maintenant, publie plus tard. Mais écris. Parce que la rentrée n’attend pas.

Ce n’est pas l’abondance qu’on attend de toi. C’est la constance.

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3. Ce que je vois chaque été (et qui me fait soupirer)

  • Des blogs en pause totale. Plus un mot, plus un signe.
  • Des publications robotisées, comme si juillet était un mois comme un autre.
  • Des perles d’authenticité… perdues dans le néant SEO faute de stratégie.

Ne laisse pas ton blog devenir un fantôme ou une carte postale fanée.
Fais-lui vivre l’été à ta façon. Avec rythme, ou avec douceur.
Mais avec intention.

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En clair ?

Soit tu accélères pour convertir,
Soit tu ralentis pour respirer,
Mais dans tous les cas, tu restes présent.

Parce qu’un blog, c’est comme un feu :
ça ne s’éteint pas d’un coup. Ça se laisse mourir… si on oublie d’y jeter une bûche.

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